Laurent Hassid
L’intelligence des marchés et l’innovation amplifiée par l’IA Générative. Serial entrepreneur. Passionné par les nouveaux projets et par les rencontres inspirantes.
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January 12, 2025
Les incendies en Californie : un signal d’alarme pour accélérer l’adaptation au changement climatique, pilier crucial de la Taxonomie européenne.
Les récents incendies dévastateurs en Californie mettent en lumière une vérité troublante : nous refusons obstinément à nous préparer aux conséquences du changement climatique.
L’adaptation climatique : une priorité négligée
Parmi les six piliers de la Taxonomie européenne, celui consacré à l’adaptation est systématiquement sous-financé. Pourtant, les feux de forêt de Los Angeles en 2023 n’étaient pas une surprise : des épisodes similaires ont déjà ravagé la région, comme en 2020, où 30 km² avaient été détruits en un mois et demi.
Les incendies en Californie sont un signal d’alarme.
Malgré cette répétition des catastrophes, les infrastructures essentielles restent insuffisantes. Conscient des risques, l’État de Californie avait mis en place le système AlertCalifornia pour détecter les incendies en temps réel. Pourtant, certains réservoirs d’eau étaient en maintenance alors que la sécheresse frappait durement.
Pendant ce temps, des compagnies d’assurance se retirent du marché californien, refusant d’assurer des zones jugées trop risquées.
Les coûts de l’inaction
Seulement 1 % des coûts des sinistres climatiques est alloué à la prévention. Incroyable surtout lorsqu’on sait que les pertes potentielles des incendies actuels sont estimées entre 100 et 150 milliards de dollars. Avec seulement 10 % de ce montant, des programmes robustes d’adaptation auraient pu limiter significativement les dégâts.
Quelles solutions pour inverser la tendance ?
1) L’adaptation doit occuper une place centrale dans les politiques climatiques. En France, le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique prévoit 51 mesures sur 2024-2028.
2) Les assureurs doivent jouer un rôle central en exigeant des mesures de prévention de leurs clients avec un ratio maximal entre les coûts des sinistres et les investissements préventifs, pour adopter une démarche proactive.
3) Le CEREMA pourrait renforcer son rôle auprès des collectivités dans la cartographie des risques et l’élaboration de plans d’action concrets. La Banque des Territoires pourrait également développer des modèles économiques innovants pour financer l’adaptation des infrastructures locales.
4) L’ECOLAB du ministère de la Transition écologique peut jouer un rôle crucial en développant un référentiel de solutions à impact, soutenu par des acteurs tels que la Fondation Solar Impulse et ses +2 000 solutions à impact.
5) Utiliser notre référentiel des 230 marchés durables en forte croissance pour cibler les opportunités sur l'adaptation au changement climatique.
Et vous, quelles actions concrètes préconisez-vous pour faire face aux conséquences du changement climatique ?
Blandine Calcio Gaudino Thomas COTTINET Gilles PENNEQUIN Nathalie Lhayani Patrick Laurens-Frings Nicolas Verney Pascale Chabrillat Trahin Arnaud Montebourg Erik GRAB Benjamin Ficquet
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January 12, 2025
Discussion about this post
Yves Emo ⏚🐿 Associé Team for the planet 🌎
8 months ago
Directeur technique EMO Concept SAS - Ingénierie et gestion environnementale
Pour faire face efficacement à une problématique, il faut prioritairement accepter d'en comprendre les causes.
Agir dans l'urgence en faisant comme si nous découvrions le problème n'a ni sens si chance de réussir.
1972, le rapport Meadows était pourtant clair, celui ci n'a aucunement empêché la mise en place de programmes gigantesques de déforestation dans cette même période.
Ce qui se passe aujourd'hui et ce malgré tous les efforts des climatosceptiques, mais pas que, même ceux qui avaient conscience que nos activités auraient des conséquences incontrôlables ont consciemment contribué et même soutenu l'insoutenable.
Aujourd'hui, que pouvons nous réellement faire contre ces événements prévisibles, prévus de longue date ?
S'adapter ? Serions nous donc plus malins que le reste du vivant non humain qui n'a pas la possibilité de s'adapter ?
Non, je n'y crois pas une seconde.
L'adaptation est une vision de l'esprit, nos limite physiologiques et biologiques nous rappelleront très vite à une réalité que nous avons refusé de prendre au sérieux. Adapter nos activités destructrices, ne réduira aucunement leur pouvoir de destruction. L'adaptation doit nous faire prendre conscience d'abandonner les activités qui nous condamnent.
